L’évolution
Au XIXe siècle, 3 métiers à filer, implantés à Feldkirch, travaillaient pour la fabrique de mousseline et toiles de coton Bussmann de Bollwiller. En 1901. Feldkirch est desservie par une gare, sur la ligne Bollwiller – Ensisheim – Colmar. Elle a fonctionné jusqu’en 1918 et les rails ont été enlevés en 1948. La gare se trouvait à l’emplacement de l’actuelle école primaire.
Après le développement dû à la Potasse, la physionomie du village a changé avec la construction d’un premier lotissement dans les années 1950.
La vie agricole
L'arboriculture fit son apparition à Feldkirch à la fin de la première moitié du XVIIIème siècle; vers 1740, Jean Baumann, jardinier employé au château de Bollwiller, y établit une pépinière d'arbres fruitiers. Son fils, François Joseph agrandit la pépinière et l'enrichit de nombreuses espèces nouvelles de fruits, la pépinière acquit ainsi une réputation européenne et donna même son nom à une variété de pommes, les pommes Reinettes « Baumann ».
A Feldkirch, l’arboriculture et les pépinières perpétuent cette grande renommée et trouvent maintenant leur expression dans le savoir-faire paysager. De nos jours, deux exploitants maintiennent la tradition agricole et gardent Feldkirch au « milieu des champs ».
La « Peste » du 19ème siècle
Débutée en 1839, la construction de la ligne de chemin de fer Strasbourg – Mulhouse imposa de trouver des matériaux pour les remblais.
Or les creusements le long de cette ligne provoquèrent des mares et une prolifération de maladies qui firent de nombreux morts.
Alors que la moyenne annuelle des décès des dix années précédentes se situe aux alentours de 12, en 1846, le nombre des décès s’élève à 18, en 1847, on compta 26 décès, en 1848 25 décès, pour revenir à 15 en 1849 et 1850.
Pour y mettre fin, la commune fit creuser le « pestgraben », fossé de drainage à l’emplacement de l’actuel chemin du fossé, ce qui solutionna le problème de la prolifération infectieuse. Le 15 aout 1841, la ligne de chemin de fer fut inaugurée en grande pompe.