Notre village, Unser Dorf

Photo couleur représentant l'Eglise de FelkirchSitué à 230 m d'altitude, d’une superficie de 421 hectares, Feldkirch est un lieu de vie très ancien.

Il a été vraisemblablement peuplé dès le néolithique par les hommes dont nous retrouvons des traces sur le ban d'Ungersheim, l’ancienneté du village de Feldkirch en atteste.

Avant la Révolution, Feldkirch faisait partie de la Seigneurie de Bollwiller,
La Paroisse catholique Saint Rémy, appartenait au Doyenné Citra Colles Ottonis, du Diocèse de Bâle et comprenait les annexes de Raedersheim jusqu’en 1671, Pulversheim jusqu’en 1773 et Bollwiller jusqu’en 1852.
Les registres des premiers baptêmes datent de 1645, des premiers mariages de 1641 et des premières sépultures de 1643
Feldkirch fait partie du canton de Soultz depuis 1790 et de l’arrondissement de Guebwiller.
La population de 440 habitants en 1851, descend à 400 en 1900 pour atteindre 550 en 1936. En 1968 le village
compte sept cents habitants pour arriver à un peu plus de mille habitants de nos jours.

En 1994 Feldkirch adhère à la Communauté de Communes du Bassin Potassique, puis en 2004 la commune rejoint la Communauté d’Agglomération de Mulhouse Sud Alsace élargie ensuite en Mulhouse Alsace Agglomération ce qui l’intègre dans une communauté d’environ 255 000 habitants au sein de 33 communes.

Héraldique

Image du blason de la commune de Feldkirch. D’azur au lion rampant d’or, une cotice de gueules brochant le tout.
Ces armoiries figurent dans l'Armorial de la Généralité d'Alsace dressé sur ordre de Louis XIV en 1697.
Mais selon certains auteurs du XIXème siècle, la marque de la commune consisterait en un fer à cheval qui se retrouve encore sur certaines grosses pierres bornes en limite du ban de Feldkirch.

La première mention historique de notre village date de 780 dans un acte de vente au profit de l'abbaye de Murbach ; la toponymie du village fut :

  • Feldkircha en 786
  • Feldkirche en 987
  • Veltkirch en 1302, 1441 et 1600

D’origine mérovingienne, « l’église des champs » attire très tôt une petite communauté paysanne qui s’installe aux alentours.
Il demeure longtemps le centre de la vie religieuse des environs pour Bollwiller, Raedersheim et Pulversheim.
En 1660, le curé Wurtzlin dans un acte de mariage parle de « l’église des quatre lieux ».

En 1248, aux environs de Feldkirch, les armées de Rouffach, fidèles à l'évêque de Strasbourg et de Colmar livrèrent bataille à l'Empereur Frédéric II (excommunié par le Pape Innocent IV) ; la lutte se termina par la victoire des partisans de l'évêque.

Image représentant un plan du 18ème siècle où l'on peut voir Feldkirch sur la carte de Cassini

 

Tableau représentant un portrait de Conrad von RosenLes nobles de Bollwiller tenaient Feldkirch en fief de la maison d'Autriche.
En 1367, le village fut attribué pour 150 marks d'argent à Hanemann de Groetz.
A l’extinction des nobles de Groetz, la maison d’Autriche, le concéda aux Waldner, inféodation que les nobles de Bollwiller contestèrent. En 1532, suite à une erreur, la chambre d’Ensisheim décida que les nobles de Bollwiller rentreraient dans le bénéfice de leur bien. Jusqu’au traité de Westphalie, Feldkirch était un fief des Habsbourg.
L’abbaye d’Ebersmunster, les Dominicains de Guebwiller, la commanderie Saint Jean de Soultz ainsi que l’ordre teutonique de Rouffach y détenaient aussi des biens. En 1650, après la Guerre de Trente Ans (1618-1648), le Colonel Reinhold von Rosen, qui s’était mis au service du roi de France avec son régiment suédois fut nommé Gouverneur de la Haute et Basse Alsace.

 

Le comte Reinhold ayant acquis de grands biens, dont le comté de Bollwiller décida de rester en Alsace. Il maria sa fille Sophie le 14 janvier 1660 avec un cousin éloigné, Conrad von Rosen qui avait combattu à ses côtés.
Image représentant les armes de la Famille von RosenConrad de Rosen est né en 1628.
Après de grands exploits militaires il fut nommé Maréchal de France. Il abjura la religion luthérienne et se convertit au catholicisme en 1681.
Il décéda le 03 août 1715 à l’âge de 87 ans en son château de Bollwiller. Sa descendance forma la lignée alsacienne de la famille De Rosen qui, au gré des alliances, augmenta le volume de ses possessions territoriales débordant de l'Alsace vers le territoire de Belfort et la Franche-Comté.
Son arrière-arrière-petite-fille, Sophie Rose De Rosen épousa en deuxième noces le marquis d’Argenson.

 

Image représentant la stèle du Comte de Rosen présente dans l'église de FeldkirchAu Seigneur le très bon et le plus grand
Dans l’espoir de la Résurrection
Ici git
Le très illustre et très puissant seigneur
Conrad Comte de Rosen
Maréchal de France et d’Espagne
Chevalier valeureux et décoré
Qui
descend de noble et très ancienne famille de Suède originaire du pays de Livonie
combattant vaillamment et courageusement
sous la bannière des français
a été porté aux honneurs militaires
les plus élevés
a gagné la faveur du roi et de la cour
grâce à sa bravoure et à ses succès sur les
champs de bataille
exemple d’une moralité éclatante pour ses hommes
par sa foi et sa justice
par sa bonté et ses services
mort en pieux héros
le 03 aout 1715 à l’âge de 87 ans
Qu’il repose en Paix

 

Image3La maison N°6 de la rue des Bois présente une architecture particulière.

On l'appelait le petit château, "das Schloessle" une sorte de manoir avec une tour hexagonale contenant un magnifique escalier en colimaçon. Dans le linteau de la porte d'entrée est gravé l'inscription " H H 1604 " ce qui veut dire "HOLDER HANS ", Maire de Feldkirch en 1605.

 

 

 

Image4Ancien Presbytère 46 rue principale. Edifié en face de l’église, comme il se doit, l’ancien presbytère peut être daté grâce au cartouche du linteau de la porte « PP-R MAP 1774 » ; les initiales sont celles de Pierre Paul ROOST, instituteur à Feldkirch et de son épouse Anne Marie PFULB. Avec ses deux fenêtres encadrant la porte d’entrée et trois fenêtres au premier étage, ce bâtiment présente une variante des façades typiques de cette époque. Actuellement, le bâtiment abrite trois logements.

 

 


Image7La Croix de carrefour : (Carrefour rue des bois rue principale) Cette croix qui est datée de 1842 porte sur la face arrière en allemand : « la commune de Feldkirch en souvenir du Sauveur en l’année 1842 » qui fait allusion aux fièvres mortelles qui frappèrent la commune en cette période.

  • Sur la face avant est gravé : « Oh vous tous qui passez ce chemin, méditez et voyez s’il y a une souffrance qui égale mes souffrances »
  • Sur le côté droit : « vous avez été rachetés à un grand prix »
  • Sur le côté gauche : « vous ne trouverez de salut chez aucun autre »

Suite à un travail des élèves de Cours Moyen de l’école primaire de Feldkirch, la commune a fait restaurer, le 26 septembre 2008, par la sculptrice Madame Gerrer , l’inscription de 1842 abimée par le temps. Inauguration le 26 juin 2009

 

Image8Le Calvaire du Cimetière

Réalisé en 1853 par le sculpteur Xavier BARTA de Rouffach, ce calvaire en grès jaune montre Marie Madeleine en pleurs au pied de la Croix. L’inscription du socle précise que le calvaire a été offert par les familles RIBER et PFULB. Sur le devant est gravée une citation du psaume 116, verset 14 : « Coûteuse est aux yeux du Seigneur la mort de ses amis ». 

 

Image9Croix de chemin, rue des Bois
Petite croix en fer forgé, sans date, probablement courant XIXème siècle

 

Image10Croix de chemin 1704, Rue basse
Cette croix en grès qui se trouve à la limite de notre commune et de celle d’Ungersheim, a été érigée en 1704 et rénovée en 1869. L’inscription en allemand populaire signifie : « O Homme, médite tes péchés pour lesquels j’endure une si grande peine »

 

Image12Croix de Chemin, Rue de Raedersheim
En grès de Rouffach, sans date visible, elle porte l’inscription « Crux Ave »

Image13Croix de chemin, Rue de Mulhouse
A la base, on trouve l’inscription « Feldkirch 1901 »

Image14Croix de Chemin, Route d’Ungersheim
Placée à la limite des bans d’Ungersheim et de Feldkirch, victime d’un accident elle est maintenant réparée et attend un emplacement sécurisé.

 

 Histoire de la commune